Pour ma dernière journée à Kuujjuaq, mes hôtes m’ont emmené hors du village… jusqu’à ce que la route praticable en voiture se termine.
J’ai compris que le Nord, c’est plus que les communautés, c’est un territoire magnifique, une faune et une flore diversifiée… c’est l’immensité!
Voici quelques clichés que j’ai tenté de prendre, mais qui ne rendent pas justice à la magnificence de cet espace.
Près d’une carrière s’élève ce que les gens qui habitent Kuujjuaq appellent Les Plateaux. On y voit la rivière Koksoak qui se jette dans la baie d’Ungava et l’autre rive, où se trouvait autrefois Fort Chimo, un des premiers villages du Nord.
Le long de cette route, on y voit quelques traîneaux servant à traîner des caribous ou autres animaux que les Inuit chassent toujours dans la toundra l’automne venu.
Dans la toundra, des tentes blanches s’érigent dès la fonte de la neige… Installées en « permanence » pour l’été, elles servent d’abris temporaires pour les pêcheurs durant la période estivale.
Sur Les Plateaux, oubliez des arbres! Même si dans le village de Kuujjuaq, on retrouve des conifères dont des épinettes noires et des mélèzes, dès qu’on sort du village au nord, vers Les Plateaux, c’est la véritable toundra où le vent balaie la végétation.
Andrée-Anne et son petit Laurent (et Éric qui prenait la photo) m’ont accueilli à bras ouverts lors de ce périple au Nord. Un support moral et technique plus que nécessaire et oh combien apprécié!
Encore à quelques rares endroits, la neige démontre le rude climat de ce coin de pays, même au lendemain du solstice d’été.
Au bout de la route, à près de 25 km à l’extérieur de Kuujjuaq. Chaque année, un tronçon de la route est ajouté. Tasiujaq le village voisin à 250 km ajoute aussi un bout de route chaque année dans l’espoir de relier les deux villages par une route dans le futur.