Le clown c’est moi…
J’ai eu beau chialer contre la température pendant les deux semaines de mon séjour en sol québécois, me voilà un peu triste au soleil.
C’est peut-être parce que les deux semaines ont été intenses. Chaque soir était un souper de fête, chaque moment avec la famille et les amis était un moment privilégié.
Dans les derniers jours, j’avais donc hâte de retourner dans mes affaires, de retourner à la maison… et maintenant que j’y suis, je réalise que le Québec me manque. Pas assez pour ne pas apprécier de marcher en sandales et en manches courtes mais assez pour être un peu triste.
Ce qui me manque le plus, je ne le retrouverai jamais en Californie: ma famille, mes amis… vous que j’ai pu voir (et ceux que j’ai manqué aussi) pendant la période des Fêtes.
Vivre à l’étranger, c’est fantastique. Une expérience hors du commun dont je suis très reconnaissante. C’était un rêve depuis que j’étais toute petite. En fait, mon rêve a toujours été de faire la Course Destination Monde… mais l’émission s’est arrêtée au moment où je suis partie un an aux États-Unis pour apprendre l’anglais, parce que j’avais besoin de parler anglais pour faire la course…
Bref, j’ai toujours rêvé d’explorer des nouveaux coins du monde… et je suis privilégiée de pouvoir le faire ainsi aujourd’hui.
La vie d’expatriée que je vous raconte sur ce blogue vous semble peut-être rêvée… mais détrompez-vous! Il y a de ces jours où je m’ennuie du Québec, de mes amis, de ma famille, de ma culture… Je m’ennuie du fromage en crotte et des autres bons fromages québécois, du bon yogourt Méditerrannée, du pain croûté à plein de sorte, de la télévision québécoise, des paysages d’hiver et même de la couverture médiatique surdimensionnée sur la météo… La Californie et son temps magnifique ne remplace pas ces aspects de ma vie.
À quelques jours de mes 29 ans, vous me manquez encore plus!
Mais pour rassurer mon Charles adoré… je suis contente d’être avec toi en Californie. Le mal du pays revient que quelques fois par année… On serait fou de laisser passer l’opportunité de rester une autre année 🙂
C’est un beau billet qui exprime bien la tristesse que l’on peut ressentir lorsque l’on vit loin de ses racines. Un jour il faudra que je te parle de ma propre « hybridité »! 😉 Bon retour sous le soleil, meilleures pensées…
Merci Cécile! Au moins, je me sens moins seule quand tu me dis que c’est normal 🙂
normal, tout à fait normal mais je vais te rassurer, ça s’arrange avec le temps. Il n’y a que le temps qui permet de se sentir moins loin de chez soi car chez soi devient l’endroit où on habite.
Puis tranquillement, on se fait d’autres amis. Des amis qui deviennent une famille adoptive. T’inquiète, les autres amis sont toujours là, même si certains s’éloignent. Normal la distance. Mais contrairement à moi, tu as la chance d’avoir Facebook, Twitter, Skype et les médias sociaux. Tu sais parfois tu vois autant de monde que moi qui vit à Mtl entourée de mes amis….Alors quand tu feeles clown triste, fait un tour sur le web, sonne-nous et fait comme si tu étais proche. Je sais que tu ne peux venir prendre un café avec moi mais Skype rapproche le monde et on peut prendre un café virtuel face à face ;-))
Mais vraiment, avec le temps, ça s’amenuise…On s’y fait.
Et puis, tu restes 1 an de plus. Alors profites-en, fais-toi des amis, des contacts encore plus…Même quand tu quitteras la Californie, ils te seront utiles. Fais comme si tu étais seule et que Charles n’était pas là. Pousse toi 🙂 Car parfois il est facile en exil de s’enfermer dans son couple. Ça ferme à toute nouvelle rencontre….:-)
Et je te promets que je reviens pour une 3e visite. J’aime trop la Californie. Mon rêve……Venir en voiture. Avis aux intéressés !
Le clown est un être humain. Il a le droit d’être triste et encore plus après le temps des Fêtes. Pour un ou une expatriée le retour à la` vie normale`est très difficile. Avant les Fêtes il y a tous les préparatifs des Fêtes, la joie de retrouver les siens, les amis… et boum il ou elle est de retour dans la petite routine. Ça fait partie du côté négatif d’être un ou une expatrié(e). Si tu y penses bien comme il faut il y en a eu d’autres côtés négatifs . Je pense que ce clown ci voie les côtés négatifs mais les a vites oubliés. La vie d’expatriée est une superbe expérience de vie que l’on ne peut apprendre dans les livres. Et être expatrié est toujours différent d’une fois à l’autre.
J’invite tous les expatriés présent, passé ou future à s’exprimer. Les expériences des uns peuvent servir aux autres.
Nous restons effectivement jusqu’à la fin 2010!
C’est vrai??? Vous restez une année de plus? Profites-en ma belle et have fun!