Lors de notre escapade dans le désert de Palm Springs, nous avons exploré une réserve indienne. Indians Canyons est une réserve pas comme les autres… personne n’y habite. Les autochtones ont préféré préserver ce territoire comme un parc national plutôt que de s’y installer.
Cette réserve en plein coeur du désert est unique… C’est le plus gros oasis au monde de palmiers à ventilateur… (traduction libre de fan palm tree). On les appelle fan palm tree car leur feuillage était utilisé comme éventail.
Il y a plusieurs centaines d’années, les autochtones de la tribu Agua Caliente Cahuilla se sont installés dans la région de Palm Springs. Ils ont développé une communauté dans plusieurs canyons dont Palm, Murray, Andreas, Tahquitz et Chino Canyons. Ces canyons, riches en eau à cause de la faille de San Andreas qui fait remonter l’eau souterraine à la surface, étaient la place idéale pour installer une communauté sédentaire, vivant de l’agriculture. Les melons, courges, haricots et maïs poussaient au milieu de ces oasis.
Les autochtones vivaient dans de petites huttes faites de feuilles de palmiers. Dans le Palm Canyon, on a recréer un campement du peuple des Cahuilla, où on peut en apprendre davantage sur leur vie. Il faisait très chaud lors de notre passage dans l’oasis, rien à voir avec l’été selon le garde forestier. Mais je préférais garder mon foulard sur la tête, comme une nomade au milieu du désert… et ainsi éviter un fond de tête rougi par le soleil!
Avec notre magnifique sens du timing, nous avons décidé de nous aventurer dans le Palm Canyon pour l’explorer… à l’heure la plus critique de la journée, midi! Il faisait chaud, très chaud, le soleil nous enlevait l’eau de notre corps à une vitesse incroyable. Mais la vue de cette randonnée, la Victor Trail, valait d’avoir sué pendant deux heures! Nous sommes montés sur les montagnes surplombant l’oasis. Une beauté indescriptible…
Au sommet, les cactus sont les seuls survivants de la chaleur désertique… et je me suis amusée!!!
Ce fût une randonnée vraiment mémorable, malgré que nous avons manqué d’eau et que nous étions épuisés. La prochaine fois qu’on marche dans le désert, on saura qu’il faut vraiment s’équiper!
Près du kiosque d’accueil, les oiseaux cherchent eux aussi l’ombre et de l’eau pour défier la chaleur du désert.