Expérience hollywoodienne…

Question de profiter des opportunités hollywoodiennes, Charles et moi sommes allés à l’enregistrement de l’émission America’s got talent, en ondes en juin à NBC.

Le billet gratuit nous a été donné à Venice alors qu’on se baladait la fin de semaine dernière.

Il y avait une panoplie de règles à respecter donc un habillement hip, pas de chandail blanc ni de logo, pas de nourriture mais le plus important de tout… pas de caméra, pas de téléphone cellulaire, pas de vidéo… et on était fouillé à l’entrée pour s’assurer de garder l’exclusivité de ce grand moment de télévision américaine.

À notre arrivée au Orpheum Theater sur Broadway, un ancien quartier en vogue de Los Angeles avec ses théâtres défraîchis (j’en parle ici), la file longeait Broadway et s’étalait jusqu’au coin de la rue. Mais nous avions des billets et nous sommes entrés comme de vrais V.I.P.!

Après une fouille en règle de mon sac (avec ouverture de toutes les pochettes) et une balade sous le détecteur de métal, nous sommes entrés dans ce théâtre construit en 1926. Judy Garland a performé dans ce théâtre alors qu’elle était qu’une enfant, Ella Fitzgerald a aussi brûlé les planches de ce magnifique auditorium classique. Dans les années 1960, avec une tournure plus rock and roll, c’est Aretha Franklin et Little Stevie Wonder qui ont diverti des foules au Orpheum Theater.

L’intérieur de ce théâtre m’a renversé… tellement dommage qu’il ne soit pas utilisé davantage que pour des tournages de télé-réalité. Finalement, un peu comme le Rialto qu’on a oublié sur la rue du Parc à Montréal, entre deux restaurants grecs.

Des placiers nous attendaient… Les beaux et jeunes à l’avant, les vieux et laids à l’arrière! On nous a placé dans le milieu, sur le bord d’une allée. Avant le début de l’enregistrement, c’était la course à remplir les trous… il fallait que tous les sièges à l’avant soient occupés, même s’il fallait séparer des groupes. Pendant plus d’une heure et demi, les placiers plaçaient et la foule attendaient.

Surprenant qu’il y ait autant de monde (entre 1000 et 1500 – désolée je suis comme la police, j’ai de la misère à évaluer les foules!), puisque c’était le match de la dernière chance pour les Lakers, en série contre les Rockets du Colorado. Mais ils ont gagné par deux points, ouf! En plus, c’était la finale de American Idol… C’est comme un septième match des séries entre le Canadien et les Bruins, en même temps qu’une finale de Star Académie… ça fait des chicanes dans les foyers 😉

Finalement, les lumières s’allument, l’animateur de foule pointe son nez, on peut commencer! Des réchauffements et avertissements d’usage… pas de fouillage dans le nez, pas de baillage, pas de chuchotage, soyez beaux et faites du bruit quand on vous le dit!

De nombreux candidats ont passé, une vingtaine au total. Pas tous bons, au contraire! Mais le scénariste était là pour donner la réplique aux juges… Ah les juges! David Hasselhoff alias Mitch Bucchannon a gardé le même look séduisant depuis les années 1980… Est-ce que quelqu’un pourrait lui dire que la coupe longueuil frisé n’est plus séduisante? Mais les filles (jeunes et moins jeunes) se battaient pour avoir des photos autographiés de cet apollon d’une autre époque. Il était tout de même le plus « accessible » des juges puisqu’il s’est assis dans la salle sous le regard de son bodyguard à moustache.

Sharon Osborne semble sympathique mais un peu perdu… Son mari doit déteindre sur elle! Et l’autre, Piers le britannique, une copie de Simon Cowell tout aussi honnête lire un peu chiant, mais ça fait un bon show!

Des talents différents, il y en avait… Des acrobates, danseurs, chanteurs… Intéressants mais même ceux qui ont été approuvé pour aller à Las Vegas ont besoin de travailler leur numéro. Surprise! Il y avait une danseuse de Bollywood… vraiment très différent et je vois ce genre de spectacle à Las Vegas!

D’autres candidats, mauvais, mais vraiment mauvais, ont été chassé de la scène par la foule comme de vulgaires chiens de ruelle. Un danseur d’orteils et un chanteur dont le sexe était difficile à déterminer ont subi un traitement brutal.

En tout, l’enregistrement a duré 3 heures… Mes mains étaient rouges et mes pieds gelés de l’air climatisé pour compenser les spots de scène… Une expérience hollywoodienne unique qu’on tentera peut-être de vivre encore puisque nous sommes dans la capitale du divertissement télévisuel.

En sortant du théâtre, le constat a été rapide… nous étions dans un quartier difficile de L.A. Les itinérants entassés campent sur les trottoirs et les voitures de luxe sont retournés dans leur garage. Pas de GPS parce que le cellulaire de Charles manquait de piles, il fallait quitter ce quartier de mémoire… Première autoroute directement nord, ça presse!

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Publié par Mariève Paradis

Fille de mots, passionnée de plein air et mère de 2 tannants

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