Lorsque j’ai mis la tête hors de l’avion lundi dernier, la première chose qui m’est venu à l’esprit, ce n’est pas la petitesse des arbres, l’immensité de l’espace… mais plutôt l’odeur de l’air frais.
Et chaque fois que je retourne dehors, dans le village de Kuujjuaq, on dirait que mes poumons n’arrivent pas à absorber tout l’oxygène proposé… L’air ici est… particulier.
Et c’est comme si tout mon corps éprouvait de la difficulté à gérer cet apport d’air si pur. Une marche d’à peine 20 minutes dehors et la fatigue montre le bout de son nez.
Bien qu’hier il a fait plus de 30 degrés, et que la journée s’est terminée dans des orages assez spectaculaires, aujourd’hui il fait à peine 10 degrés. L’air froid et pur typique de la région est revenu.

La chaleur des derniers jours a amené quelques indésirables… les moustiques, mais a aussi permis à la nature de se réveiller un peu.

Bien qu’il y ait voitures et VTT dans le village, beaucoup de gens se promènent à pied. Ici pas de concessionnaires de voitures. Pour en acheter une, il faut la commander au magasin général, elle arrivera par un de quelques bateaux qui alimentent le nord de matériaux de construction, de nourriture non périssable et autres produits. Les bateaux alimentent le nord seulement pendant la période estivale, de juin à septembre.
Effectivement, merci de la précision.
L’on peut également acheter notre voiture dans le « sud » et soit descendre et s’occuper de l’amener au port nous-même ou encore demander au concessionnaire de le faire pour nous. Cela est souvent moins coûteux que de passer par le magasin.