Toute la fin de semaine, on annonçait une tempête sur la côte de la Californie… Je me demandais à quoi pourrait bien ressembler une tempête ici. Hé bien, disons que le concept de tempête change selon les cultures et surtout selon le climat!
Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons eu droit à des averses torrentielles doublées de vents violents. Ça duré à peine quelques heures. Au petit matin, le soleil était au rendez-vous, mais le vent soufflait avec des pointes de 85 km/heure. Ça faisait deux jours qu’on voulait aller à la plage mais pas question de manger du sable…
Sur la Coastal One, la route qui longe la mer, il y avait des rafales et des accumulations de sable (comme on peut avoir des rafales de neige et des lames qui s’accumulent sur la route). Il ventait tellement fort qu’au loin, on ne voyait qu’une image brouillé par un nuage de poussière. Les quelques curieux (et un peu fous selon moi) qui se promenaient sur la plage en revenait les cheveux blancs de sable. On ne voyait que des silhouettes floues marcher sur la plage.
Les flots au large étaient déchaînés. Même le plus courageux des surfeurs ne s’aventureraient pas lors d’une telle journée.
Voici ce à quoi ressemblait la plage de Santa Monica par temps venteux:
Finalement, on est allé se promener à Santa Monica, une destination vacances très prisée avec une attitude décontractée voire même un peu de gauche, très militante pour les causes environnementales. C’est d’ailleurs à cet endroit que de nombreux jeunes professionnels et riches gauchistes ont élu domicile.
La Promenade de la Third Street est un genre de Plaza Saint-Hubert à ciel ouvert et complètement piétonnière (ce qui manque à la Plaza Saint-Hubert à mon avis…) Des amuseurs publics divertissent la foule familiale d’un dimanche après-midi venteux.
Au bout complètement de la promenade, un jeune homme d’origine indienne joue de la cithare électrique, branchée à un amplificateur avec un beat électronique derrière. Une foule s’est rassemblée autour de cet homme, curieuse d’entendre cette musique particulière.
Depuis quelques années, la culture indienne, notamment la musique, est devenue populaire ici. De nombreux musiciens venus de l’Inde trouvent du boulot à Hollywood pour des arrangements musicaux hors du commun. Avec Slumdog Millionnaire (que je n’ai pas encore vu… je sais c’est un must), la musique bollywoodienne est désormais une référence de succès.
Après la tempête de dimanche, l’Agence France-Presse m’informe ce matin qu’il y a eu un tremblement de terre à 144 km de San Diego, dans une région très peu peuplée du désert. Avec 4,7 sur l’échelle de Richter, c’est un tremblement de terre quand même considérable puisque les experts définissent un tremblement de terre fort à 6 sur cette même échelle. Nous avons rien senti… Charles était d’ailleurs un peu déçu d’avoir manqué son premier séisme. À 4h55 heure locale, nous dormions sur nos deux oreilles!