Visite à Baoan

Baoan est le quartier des manufactures et des industries à Shenzhen. Après notre visite au Minsk World, le collègue de travail de Charles nous a gentillement invité à son appartement, situé dans ce secteur. Très peu d’étranger se rende à cet endroit un samedi car beaucoup de gens nous regardaient!

C’est drôle (bizarre) de voir que Baoan est un tout autre monde, dans la même ville. En plus d’être entassés les uns sur les autres, les gens semblent moins nantis que près du centre-ville. C’est une réalité totalement différente du Shenzhen développé avec tous les centres commerciaux et les édifices à bureaux. La majorité des gens qui habitent ce secteur sont des travailleurs dans les manufactures. Ils y louent un petit appartement qui appartiennent aux fermiers.

Hé oui, à Baoan, les fermiers sont riches! C’est qu’ils ont construit, avec les années, des appartements pour accueillir cette main-d’oeuvre provenant des autres provinces de la Chine. Sachant que l’offre augmenterait, ils ont quitté leur profession de fermiers pour devenir des propriétaires immobiliers.

Sachant qu’un fermier peut gagner environ 1000 RMB par année (138 $ CAD), il devient très intéressant de posséder une propriété à logements qu’ils louent à 500 RBM (70 $ CAD) par mois. Ces appartements sont très simples, très dénudés de décoration intérieure et extérieure. Mais ils suffisent à habriter les travailleurs du secteur.

Une toute autre réalité dans le centre-ville fait exploser les prix des appartements de luxe. La spéculation immobilière rend les appartements inabordables. Les nouveaux riches, ces Chinois possédant une propriété dans Baoan, peuvent se permettrent de s’acheter un condo au centre-ville que pour le revendre quelques années plus tard, sans que personne n’y ait habité.

Il y a trois ans, un appartement dans Futian (le nouveau quartier des affaires) valait 750 000 RBM (103 450 $ CAD) alors qu’aujourd’hui, le même appartement en vaut 3 millions (413 790 $ CAD). Le marché explose si rapidement que beaucoup de propriétés restent inhabitées, trop dispendieuses pour y habiter.

Publié par Mariève Paradis

Fille de mots, passionnée de plein air et mère de 2 tannants

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